jeudi 26 juillet 2012

Qui veut vraiment tirer les leçons de l’histoire ?



Quoi que leur disent les sages, les humains veulent faire leurs expériences et ils les font. Quelque temps après, quand ils ont été bien malmenés et déçus par la vie, enfin ils comprennent. À ce moment-là, ils veulent faire profiter les autres de ce savoir nouvellement acquis. Mais pourquoi les autres les écouteraient-ils ? Eux aussi veulent faire leurs expériences. Et voilà pourquoi la sagesse que les uns ont gagnée au prix de tant d’efforts profite si rarement aux autres.

Il faut que les humains aient été bien piqués et bien mordus par la vie pour admettre que les sages disent vrai. Les voilà donc à leur tour devenus sages.

Mais ils ne sont pas nombreux, ceux qui chercheront à bénéficier de leur sagesse. C’est pourquoi chaque nouvelle génération répète les erreurs de la précédente.
C’est vrai pour les individus, et c’est vrai aussi pour les sociétés. Qui veut vraiment tirer les leçons de l’histoire ?

Omraam Mikhaël Aïvanhov

dimanche 22 juillet 2012

Déménager...



Déménager, changer leurs conditions matérielles d’existence, c’est ainsi que les gens s’imaginent pouvoir résoudre leurs problèmes.

En réalité ils sont comme ces petits oiseaux qui disaient un jour à leur mère : « Notre nid est devenu tellement sale ! Nous ne pouvons plus y rester !  Allons vivre ailleurs, dans un autre nid.
– Bien, répondit la mère oiseau, je comprends votre dégoût, nous pouvons changer de nid. Mais est-ce que vous n’emporterez pas avec vous vos petits derrières ? »

Quand la terre commence à leur paraître invivable, les humains rêvent du Paradis. Mais si on les laissait entrer au Paradis, avec leur cœur et leur intellect pleins d’impuretés, ils en feraient bientôt un endroit repoussant. S’ils étaient purs, partout où ils iraient, ils emporteraient le Paradis avec eux.

Alors, chaque fois qu’ils sont tentés de se plaindre des conditions extérieures, ils devraient commencer par chercher si ce n’est pas d’abord en eux qu’il y a quelque chose à changer.

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Voir les manques



Quels que soient les événements, certaines personnes sont habituées à n’en voir toujours que le bon côté, alors que d’autres, au contraire, ne voient que le côté négatif.

D’une certaine façon, les unes et les autres ont raison, mais leur façon de voir les choses agit différemment sur elles.

D’un point de vue objectif, nous pouvons dire qu’un verre est à moitié plein ou à moitié vide, cela n’a aucune importance ; mais du point de vue subjectif, du point de vue de l’effet produit sur notre propre conscience,  il y a une grande différence.

 Celui qui s’habitue à ne voir que les manques, les imperfections, est un pessimiste. Il va de plus en plus se montrer hargneux, aigri, découragé et décourageant, parce que c’est ce qui arrive dès qu’on se focalise sur les manques uniquement.

Ces manques existent, c’est évident, mais la question n’est pas là; la question, c’est de savoir apprécier ce que l'on a déjà qui, si on veut bien le reconnaître, est immense, et de travailler avec afin d’avancer.

Cesse de croire



Cesse de croire, parce que le monde autour de toi te considère comme une bonne personne que tu n'as plus rien à améliorer.

Sors de ta zone de confort emplie de tout ce que tu as appris et obtenu jusqu'à maintenant. Ouvre la porte à de nouvelles perspectives, à de nouvelles compréhensions et à de nouvelles réussites.